Les années 40 et 50 ont marqué une véritable rupture dans le style des bijoux. Du style Art Déco, on passe à un style plus coloré, plus fantaisiste, et surtout plus libre : le style rétro. On vous explique quelles sont ses caractéristiques et son histoire.
Dans les années 20 et 30, le platine, l’onyx et le diamant étaient très tendance. Par conséquent, on privilégiait alors les bijoux sobres en noir et blanc, de style art déco. Les années 40 sont toutefois marquées par une rupture de style : la couleur revient dans les bijoux, notamment avec l’or jaune mais aussi l’or rose.
Au cours des années 40 et 50, les bijoux passent successivement d’un style animalier et floral (avec notamment la Bague Panthère de Cartier en 1943) à un style plus abstrait. Le style des bijoux des années 50 se nourrit des nouveaux courants d’arts naissant à la même époque, moins figuratifs et plus fantaisistes.
Parmi les grands joailliers des années 40 et 50, on trouve notamment Cartier, Van Cleef and Arpels, Boucheron, Bulgari, Hermès, Mauboussin, Sterlé, ou encore Mellerio dits Meller.
La rupture de style entre les bijoux des années 20 et 30, inspirés du style Art Déco, et les bijoux des années 40 et 50, plus exubérants et colorés, a coïncidé avec la Seconde Guerre Mondiale. Dès 1937 et la Guerre Civile d’Espagne, on pressent une rupture lors de l’Exposition Internationale des Arts Techniques dans la Vie Moderne, avec le retour des bijoux d’inspiration figurative dans la catégorie des « Arts de la parure ».
Cette rupture se confirme avec une pénurie des matières premières habituellement utilisées pour les bijoux dans un contexte de guerre. Le platine est réquisitionné par l’Armée, l’or est sujet à des réglementations strictes, et les pierres précieuses ne sont plus importées. En effet, avant la guerre, les pierres précieuses les plus courantes dans les bijoux étaient importées d’Asie ; pendant la guerre, les routes commerciales avec l’Asie sont coupées et il faut trouver un substitut.
Pour pallier à ces problématiques de matières premières, les bijoutiers de l’époque vont utiliser du cuivre dans leurs alliages, ce qui donne cette couleur particulière, un peu rosée, à l’or des bijoux des années 40 et 50. Du côté des pierres précieuses, on opte pour des pierres synthétiques colorées : les corindons synthétiques, un mélange d’oxyde d’aluminium et de colorant rouge, sont notamment très utilisés pour remplacer les rubis. L’une des techniques les plus utilisées pour contourner les restrictions est la refonte de bijoux.
A la fin de la guerre, lorsque les pénuries et les restrictions cessent peu à peu, le style Art déco n’est pas redevenu tendance : le style rétro était né.
Les bijoux des années 40 et 50 ont un style unique, très reconnaissable, grâce au style rétro. Le style rétro en joaillerie se distingue par une rupture avec les styles en vogue à cette époque, comme l’Art Déco apparu dans les années 1920. Aux bijoux Art Déco sobres et géométriques s’opposent les bijoux rétro figuratifs et colorés, mais paradoxalement plus simples et moins luxueux.
Le bijou rétro ne se porte plus en parure : ainsi, le bijou porté seul est souvent de taille imposante pour compenser. On parle souvent de sculpture pour désigner ces bijoux en 3 dimensions, avec des volumes importants et, pour les montres, des mécanismes sophistiqués.
Les bijoux rétro se caractérisent ainsi par leurs courbes et leurs volumes, mais aussi par le travail de l’or. L’or se travaille comme on travaillerait un textile, avec des fils d’ors, des nœuds, de la dentelle ou du tulle. La demi-parure « Zip » de Van Cleef & Arpels en est un bon exemple !
Quant aux thématiques, elles sont variées, avec une prédominance pour le style figuratif. Les créateurs s’inspirent du monde végétal et du monde animal, mais pas seulement. Dans un contexte de guerre, de nombreux joailliers ont par exemple créé des bijoux patriotiques, pour affirmer leur soutien aux Alliés à leur manière. Ces bijoux, mettant en valeur les couleurs du drapeau français (bleu, blanc et rouge), étaient souvent des broches, plus discrètes à porter, comme la broche V de Trabert & Hoeffer-Mauboussin (1942), faite de pierres précieuses (or, diamant, saphir, rubis) et de pierre de lune ; ou encore la broche bouquet de la collection Hawaii de Van Cleef & Arpels (1940), faite d’or, diamants, saphirs et rubis.
Enfin, les bijoux des années 40 et 50 se distingue également des bijoux des autres époques par leur accessibilité. De nombreux bijoux signés par des créateurs anonymes sont accessibles en termes de prix bien qu’ils soient tout aussi sophistiqués que les bijoux de créateurs.
Le diamant est moins utilisé dans les années 40 et 50 qu’à l’époque de L’Art Déco. L’Art Déco faisait la part belle aux pierres précieuses, notamment le diamant, mis en valeur dans des bijoux sobres et souvent associé au platine. En revanche, les bijoux rétro sont plus colorés : on privilégie ainsi l’alliance de l’or jaune ou rose et des petites pierres précieuses colorées pour ajouter de petites touches de couleurs. Quand les bijoux des années 40 et 50 sont dotés de diamants, ce sont donc souvent des petits diamants qui servent à agrémenter les motifs figuratifs du bijou.
Les années 40 et 50 ont vu l’émergence de modèles de bijoux encore tendance aujourd’hui.
Parmi les bijoux emblématiques du style rétro des années 40, on trouve la bague Tank. Ce type de bague est apparu pendant la Seconde Guerre Mondiale (d’où son appellation). La bague Tank se distingue par son aspect volumineux et ses formes souvent compliquées : enchevêtrement de nœuds, formes géométriques… C’est en quelque sorte l’un des bijoux précurseurs des bijoux XXL très appréciés aujourd’hui !
Avec la bague Tank, de nombreux bijoux, comme les colliers et les bracelets, se sont engagés dans cette tendance du bijou lourd et volumineux, qui avait déjà été initié par Cartier et sa montre Tank aux motifs de char d’assaut, après la Première Guerre Mondiale.
Un autre type de bijou emblématique de cette période est la montre à secret. Cette montre destinée aux femmes était doté d’un couvercle pour cacher l’heure, partant du principe répandu à l’époque que les femmes ne devaient pas toujours connaître l’heure exacte. Les motifs étaient divers : animaliers, floraux, à rubans ou à motifs géométriques… Parmi les créateurs les plus connus, Piaget s’est distingué par ses montres à secrets à rubans et nœuds, comme la Limelight à motif ruban en or rose sertie de 301 diamants. Mais Piaget n’est pas la seule maison française à avoir créé son modèle de montre à secret : tous les bijoutiers réputés de l’époque sont passés par là, notamment Cartier, Boucheron, ou encore Van Cleef and Arpels.
Les broches sont également emblématiques des années 40 et 50, notamment les broches ornées de motifs animaliers. La plus iconique du genre était celle qui fut imaginée par Cartier en 1942 : une broche en forme de cage à oiseau symbolisant l’Occupation, rééditée en 1944 sous la forme d’une cage ouverte avec l’oiseau prêt à s’envoler…
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Les bijoux des années 40 et 50 représentent une période fascinante dans l’histoire de la joaillerie, marquée par une rupture stylistique significative par rapport à l’ère Art Déco. Cette époque a vu l’émergence d’un style plus coloré, fantaisiste et libre, connu sous le nom de style rétro. Les créations de cette période se distinguent par l’utilisation de l’or jaune et rose, ainsi que par des motifs animaliers et floraux, évoluant vers des styles plus abstraits influencés par les courants artistiques contemporains.
La Seconde Guerre Mondiale a eu un impact considérable sur le style des bijoux de cette époque. La guerre a entraîné une pénurie de matières premières, obligeant les bijoutiers à innover. Le platine a été réquisitionné, l’or réglementé, et les pierres précieuses difficiles à importer. Les bijoutiers ont utilisé des alliages de cuivre et des pierres synthétiques pour pallier ces restrictions, donnant naissance à des créations uniques avec des couleurs et des styles distincts.
Parmi les grands joailliers des années 40 et 50, on trouve Cartier, Van Cleef & Arpels, Boucheron, Bulgari, Hermès, Mauboussin, Sterlé, et Mellerio dits Meller. Ces maisons ont contribué à façonner le paysage de la joaillerie de cette époque avec leurs créations innovantes et emblématiques.
Diamantaire Paris propose l’estimation et le rachat de ces bijoux rétro, reflétant cette période historique unique. Si vous possédez un bijou rétro des années 40 et 50 et souhaitez connaître sa valeur, vous pouvez contacter Diamantaire Paris par mail à achat@diamantaire-paris.com ou vous rendre sans rendez-vous au 43 rue Beaubourg à Paris.
Pour ceux qui cherchent à enrichir leur collection avec des pièces historiques, les bijoux des années 40 et 50 offrent une opportunité unique. Des pièces emblématiques comme la bague Tank des années 40 ou les broches rétro, disponibles chez des joailliers renommés, capturent l’essence du style rétro. Découvrez ces bijoux historiques et plus encore chez Diamantaire Paris, où vous pouvez également explorer leur expertise en matière de bijoux Art Déco et de bagues emblématiques des années 40.
Pour en savoir plus sur ces bijoux, visitez leur page dédiée.
Les bijoux de cette période marquent une rupture avec le style Art Déco précédent, adoptant un style plus coloré, fantaisiste et libre, connu sous le nom de style rétro. Ils se caractérisent par l’utilisation de l’or jaune et rose, et des motifs animaliers et floraux, évoluant vers des styles plus abstraits influencés par les courants artistiques contemporains.
La guerre a entraîné une pénurie de matières premières, obligeant les bijoutiers à innover. Le platine a été réquisitionné, l’or réglementé, et les pierres précieuses difficiles à importer. Les bijoutiers ont utilisé des alliages de cuivre et des pierres synthétiques pour pallier ces restrictions, donnant naissance à des créations uniques avec des couleurs et des styles distincts.
Parmi les grands joailliers des années 40 et 50, on trouve Cartier, Van Cleef & Arpels, Boucheron, Bulgari, Hermès, Mauboussin, Sterlé, et Mellerio dits Meller.
Diamantaire Paris achète des bijoux anciens et des créations de cette époque. Si vous possédez un bijou rétro des années 40 et 50 et souhaitez connaître sa valeur, vous pouvez contacter Diamantaire Paris par mail à achat@diamantaire-paris.com ou vous rendre sans rendez-vous au 43 rue Beaubourg à Paris.
Des bijoux emblématiques de cette période incluent la bague Tank, apparue pendant la Seconde Guerre Mondiale, et la montre à secret, destinée aux femmes avec un couvercle cachant l’heure. Les broches rétro, notamment celles avec des motifs animaliers, sont également représentatives de cette époque.
Les bijoux des années 40 et 50 marquent une rupture avec le style Art Déco, en introduisant un style rétro plus coloré et fantaisiste. Ils sont caractérisés par l’utilisation de l’or jaune et rose, ainsi que par des motifs animaliers et floraux, influencés par les courants artistiques contemporains. Ces créations uniques sont nées des restrictions de matériaux pendant la Seconde Guerre Mondiale, menant à l’usage d’alliages de cuivre et de pierres synthétiques. Diamantaire Paris propose l’estimation et le rachat de ces bijoux rétro, reflétant cette période historique unique. Pour en savoir plus sur ces bijoux, visitez leur page dédiée .
En incorporant dans votre collection des pièces emblématiques comme la bague Tank des années 40 ou les broches rétro, disponibles chez des joailliers renommés, vous capturez l’essence du style rétro. Découvrez ces bijoux historiques et plus encore chez Diamantaire Paris, où vous pouvez également explorer leur expertise en matière de bijoux Art Déco et de bagues emblématiques des années 40.